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    الإستقبال : historique  Historique des premières éditions du GP de Tunis
 
Historique
  • Historique des premières éditions du GP de Tunis :
    Entre 1920 et la fin des années 50, de grandes épreuves internationales furent organisées sur le sol africain. L'histoire retiendra à juste titre, les grands prix de tunisie et de Libye, tant par le nombre, le potentiel des machines, que par la notoriété des pilotes.

    Le premier Grand Prix de Tunisie:
    Les 2 premiers grands prix de tunisie se dérouleront sur le tracé urbain de Bardo. Le 3 juin 1928, 8 Bugatti, 6 Amilcar, 1 BNC, 2 Salmson et une Fiat 509 s'élancent pour cette première épreuve internationale.

    Le champion d'Afrique du Nord, Marcel Lehoux, sur Bugatti 35 C, ne laissera aucune chance à ces poursuivants et remportera, après 60 tours, ce 1 er GP de Tunisie à la moyenne de 121,06 Km / h, devançant Marcel Joly sur Bugatti 37 et Guy Cloitre sur Amilcar.

    Le deuxième Grand Prix de Tunisie:
    C'est le 17 novembre 1929 que se déroule le second GP de tunisie, et pour contrer 11 Bugatti, Alfa Roméo engage 2 alfa P2 aux mains de Gaston Brilli-PERI ET Achille Varzi, et Maserati, une V4 aux mains de Borzachini.

    Le comte Arco Zinneberg présente une imposante Mercedes SSK. 4 Amilcar, 3 Salmson et 1 Derby complètent cette grille de départ. Varzi, en première ligne, rate son départ et laisse filer Borzachini, mais réussi néanmoins à sauver la seconde place devant Brilli-Peri et son Alfa P2.

    Coup de théâtre au 5 ème tour, les deux hommes de tête s'arrêtent sur ennuis mécaniques, laissant Brilli-Peri se battre comme un forcené contre la meute des poursuivants : Lehoux, Lamy, Dreyfus, Etancelin, tous les 4 sur Bugatti 35. Le reste de la course est un « bras de fer » entre l'Alfa et la Bugatti. Brilli-Perri fini par s'imposer, 22 secondes devant Marcel Lehoux après 2h23' et 29'' de course et 40 tours à la moyenne de 134 Km/h !.

    Le troisième Grand Prix de Tunisie :
    Pour des raisons techniques , 1930 est une année sabbatique. Et c'est le 29 mars 1931 qu'a lieu le 3 ème GP de Tunisie. A cette occasion, on inaugure le célèbre circuit de Carthage, un tracé urbain, triangulaire, de type mixte, très rapide d'environ 13 Kms, situé entre Tunis ville et Carthage.

    Varzi est toujours là, avec cette fois-ci, la nouvelle Bugatti 2,3 L à compresseur et 2 ACT, la type 51. 10 autres Bugatti et 3 Maserati complètent le plateau. Alfa Roméo a renoncé et les cycle cars ne sont plus là. Varzi l'emporte après 37 tours à 138,59 Km/h de moyenne et signe là, sa première victoire sur le sol tunisien.

    Le quatrième Grand Prix de Tunisie :
    En 1932, Achille Varzi impose à nouveau sa Bugatti 51 à 145,24 Km/h de moyenne, après le retrait du favori L.Chiron sur Maserati. Alfa Roméo place deux « 8C » aux 2 ème et 3 ème rang, celle du privé Etancelin et celle de Siena, inscrite par la Scuderia Ferrari. A noter la 2 ème victoire de Varzi en Tunisie.

    Le Grand Prix de Tunisie est dorénavant une épreuve incontournable et les grands noms de la course automobile européens se retrouvent à Carthage le 29 mars 1933 pour le 5 ème GP de Tunisie.

    Le cinquième Grand Prix de Tunisie :
    Etancelin, Veyron, Sommer, Moll, Fagioli, Nuvolari, Borzacchini, Varzi, et les autres se partagent le volant des 10 Bugatti, 7 Alfa Roméo , et de 5 Maserati présentes. C'est sous un déluge que s'élancent les 22 pilotes.

    Sommer abandonne sur bris de rotule de direction, Varzi casse sa transmission , Fragioli et Lehoux se retirent également et laisse la victoire aux deux Alfa « 8C » - 2300 de Nuvolari et Borzacchini à plus de 134 Km/h de moyenne. Deux secondes séparent les 2 Alfa à l'arrivée.

    Le sixième Grand Prix de Tunisie :
    C'est sous un soleil généreux que se déroule le 6ème GP de Tunisie, le 6 mai 1935 et devant 36000 spectateurs dont le Bey de Tunis et les consuls de France, d'Italie et d'Almagne. Seules 5 Bugatti sont au départ, dont le type 59 confié à Wimille.

    8 Alfa « 8C » -2900 donneront la réplique à 10 Maserati 8C M et 26 M. La grande vedette de cette édition est incontestablement le célèbre Auto-Union type « B » : Prés de 5 litres cylindrée, 375 CV, 295 KM/h, confiée aux mains expertes d'Achille Varzi.

    La grille de départ est sans surprise : Varzi, Nuvolari, Wimille, Zehender, Sommer etc. Soit 1 Auto-Union, 1 Alfa, 1 Bugatti, 1 Maserati. Ce sera, après l'abondon de Nuvolari, l'ordre d'arrivée avec le record du tour pour l'Auto-Union de Varzi à plus de 169 Km/h et une troisième victoire pour ce grand champion sur le sol tunisien.

    Le septième Grand Prix de Tunisie :
    Le 7 ème GP de Tunisie se court le 17 mai 1936. 12 voitures sont au départ : 3 Auto –Union (Varzi, Stuck, Rosemeyer), 4 Alfa 8C (Sommer, Pintacuda, Farina, Villapadiera) 1 Alfa 12 C (Brivio), 12 Mercedes-Benz, 1 Maserati (Etancelin) et 1 Bugatti 59 (Wimille). Rosemeyer décroche le meilleur temps en 166,08 Km/h, et part en pole, devant Varzi, Caracciola et Stuck.

    Au 10 ème tour, Varzi est victime d'une incroyable sortie de piste et détruit entièrement son Auto-Union. Il s'en sortira miraculeusement indemne. Rosemeyer est victime d'un incendie alors Chiron est en proie à une pompe à essence récalcitrante lors de son ravitaillement. L'hécatombe continue avec le retrait d'Etancelin, Brivio, Stuck, et Villapadierna. Rudolf Caracciola mène sa Mercedes à la victoire en 2h 2min 44s devant l'Alfa de Pintacuda , et la Bugatti 59 de Wimille.

    Le huitième Grand Prix de Tunisie :
    Le GP de Tunis 1937, 8 ème du nom, est réservé aux voitures sport biplaces et se déroule selon un schéma original : Trois manches de 100 Kms et tout ravitaillement en essence interdit dans l'intervalle. La liste des engagés comprend 13 concurrents. Une Talbot T 150C d'usine à Sommer, fait face à la Bugatti 59 de Wimille. Les Delahaye sont en nombre avec l'écurie Blue à leur tête et une Alfa Mille Miglia se présente aux mains de Franco Cortese. La Bugatti de Wimille se montre la plus rapide et domine la première manche mais, à l a suite d'une mauvais interprétation du drapeau, boucle un tour supplémentaire à vitesse de course, tour que les autres n'effectueront pas.

    Wimille domine également la 2 ème manche devant la Talbot de Sommer et les Delahaye de Dreyfus, Carrière, Schell et Paul. La troisième manche ne semble plus être qu'une formalité pour la Bugatti 59, abordant le dernier tour avec plus d'une minute d'avance sur ses poursuivants, quant à la stupéfaction générale, Wimille s'arrête à 4 kilomètres de l'arrivée …en panne d'essence et offre la victoire à la Talbot de Raymond Sommer. 1937 sera le dernier GP de Tunisie avant la seconde guerre mondiale.

    Le neuvième Grand Prix de Tunisie :
    pour cet épreuve qui s'est déroulée en 1955, on inaugure un nouveau tracé : Le Belvédère. L'Italien Piotti impose sa Ferrari Monza lors de ce 9 ème et dernier Grand Prix de Tunisie… Jusqu'au 7 Novembre 2000 et la reprise de l'organisation de cette compétition automobile par la Municipalité de Tunis et le National Automobile Club de Tunisie.
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