La ville de Tunis procède au contrôle du degré de pollution de l'air au moyen d'un camion laboratoire équipé d'analyseurs de mesures précis qui permettent de détecter les taux supérieurs de gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d'azote, dioxyde de soufre et hydrocarbures) résultant des différentes activités industrielles. Ceci lui permet d'intervenir immédiatement auprès des industriels pour réduire le niveau de cette pollution et éviter le dépassement des normes internationales en vigueur.Ces mesures rendent possible également la décongestion du trafic routier dans les carrefours encombrés en intervenant sur la régulation de la circulation.

Grâce au plan directeur d'assainissement dont dispose la ville de Tunis, le taux de branchement des logements au réseau public d'assainissement a atteint les 100% pour la petite ceinture de Tunis. Ce n'est qu'à la périphérie de Tunis que persistent certains quartiers d'habitat rudimentaire dépourvus de réseau d'assainissement et qui évacuent leurs rejets à ciel ouvert.

Dans le cadre d'une nouvelle politique sociale d'intégration des quartiers populaires dans la dynamique urbaine de la capitale afin d'assurer à leurs habitants une qualité de vie et un environnement meilleurs et face à l'acuité des problèmes consécutifs aux poches d'insalubrité nées des quartiers d'habitat spontané, la ville de Tunis a engagé des actions de réhabilitation de ces quartiers, lesquels ont bénéficié d'une nouvelle infrastructure d'assainissement d'eaux usées et de drainage des eaux pluviales.

Ces actions permettront de pourvoir la totalité du périmètre communal urbanisé de Tunis d'un réseau public d'assainissement avant 2004 et de traiter l'ensemble des eaux usées collectées avant 2006 et ce grâce à l'implantation de la dernière station d'épuration au sud-ouest de Tunis (Arrondissement de Sidi Hassine essijoumi).

Par ailleurs, deux opérations d'envergure ont été lancées : l'une pour l'assainissement et la restauration des berges du lac Sud de Tunis alors que la seconde concerne l'aménagement du vieux port de Tunis en site moderne de plaisance.
En outre, la ville de Tunis procède au contrôle des rejets hydriques polluants dans le milieu récepteur (canaux, oueds, sebkha de essijoumi), émanant des unités industrielles dépourvues de station de pré-traitement et non raccordées au réseau public d'assainissement .

Il y a lieu de noter que selon les directives du conseil municipal de la ville de Tunis, la lutte contre la pollution industrielle se fait aussi en amont. Elle prend alors la priorité accordée aux industries non polluantes et à haute technologie dans lesquelles Tunis voudrait se spécialiser.

la Mairie de Tunis lutte contre la pollution sonore par l'élaboration et l'exécution des programmes de contrôle et d'inspection intéressant les 16 arrondissements de la ville

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