Pour la ville de Tunis le 1er plan de circulation a été fait en 1975 pour le périmètre de l'anneau de boulevard.
Le second qui est actuellement mis en service a été étudié en 1982 et mis en service par étapes en fonction de la mise en place du tracé du métro léger à partir de 1985 et achevé en 1989-1990.
De même cette étude a défini une politique de stationnement pour la ville de Tunis vu que le stationnement est un volet intégrant pour la réussite d'un plan de circulation.

Les objectifs de ce plan sont :
diminuer la charge sur l'environnement.
augmenter la sécurité des piétons.
améliorer l'accessibilité multimodale au centre ville tout en respectant l'équilibre entre la capacité de l'infrastructure
et la demande de déplacement afin de maintenir l'activité de la Ville.

· L'ordre de priorité est le suivant :
Piéton
Transport commun
Voie publique et autres.
Pour la gestion de la circulation, il y'a un suivi à faire et des mesures de paramètres à contrôler pour suivre l'évolution de la circulation
et améliorer le niveau du service rendu au citoyen.
Afin d'assurer convenablement cette gestion, un système de régulation centralisé mis en service depuis 1978 et renouvelé en 1995 par un matériel répondant aux normes ISO 9000 capable de gérer le trafic à temps réel prescrit,
d'avoir une information réelle et agir en conséquence.
Ce poste central de régulation de trafic est le premier en Afrique.

Nouveau Plan de circulation de la ville de Tunis zone sud

La municipalité de Tunis a entamé en 1998 une étude visant à actualiser son plan de circulation : La première phase de l'étude est achevée, elle consiste à faire l'inventaire avec le diagnostic de la situation actuelle. La deuxième phase a porté sur l'élaboration de variantes, ceci en tenant compte des objectifs définis par le comité de suivi et qui consiste en une répartition modale de 50% pour chaque mode de transport à savoir T.C et voitures particulières sur l'ensemble du périmètre jusqu'à 60% pour le T.C à l'intérieur de l'anneau de Boulevard.

Volet stationnement :
Eu égard à l'importance de la politique du stationnement dans les villes et son incidence directe sur la distribution des activités et sur les fonctions centrales. Celle-ci conditionne la fluidité du trafic et l'accessibilité au centre, elle agit sur le choix du mode de transport pour les usagers, elle présente de ce fait des enjeux économiques et urbanistiques très importants.

La Municipalité de Tunis, a eu recours à tout outil possible afin d'améliorer les conditions de stationnement dans le centre, d'ajuster la demande sur l'offre disponible, tout en sauvegardant la population et les activités du centre, A cet effet plusieurs actions ont pu avoir lieu :

• Des études et des enquêtes pour actualiser les données sur l'offre et la demande de stationnement en vue de constituer une base de données nécessaire à toute réflexion sur le stationnement et son évolution.
• Elaboration d' une politique de stationnement dont les objectifs sont en harmonie avec ceux du plan de circulation de la ville de Tunis et ayant pour but l'établissement d'un équilibre entre la capacité de stationnement, la tarification et le système de contrôle du stationnement interdit.
• Définition des normes de stationnement adaptées aux conditions locales, permettant d'éviter toute densification du tissu urbain dans les zones sensibles, ceci en plafonnant les normes de places exigibles des constructeurs dans le cadre des règlements d'urbanisme (plan d'Aménagement).
• Mise en place d'un système de contrôle efficace du stationnement interdit afin d'habituer les usagers au respect de la réglementation.
  La généralisation de la politique de stationnement payant de courte durée au centre ville, en vue d'améliorer la gestion de l'offre de stationnement disponible sur la voie publique ceci en instaurant un stationnement rotatif par l'implantation d'horodateurs.
• La révision de la réglementation de stationnement dans certaines artères en vue d'une rationalisation de l'offre.

L'augmentation de la capacité du stationnement hors voirie par la construction de parkings destinés essentiellement à capter le stationnement des migrants (commerçants et employés), des résidents et partiellement ceux qui ont un besoin de stationnement de longue durée. Pour ceci :

La Municipalité vient d'entamer les études préliminaires pour la réalisation d'un parking à étages sur le site oukalas Shili et Dziri situées à Bab Souika.

Par ailleurs et vu le coût élevé pour la construction des parkings à étages et en harmonie avec les orientations retenues pour faire participer les investisseurs privés dans le développement économique, la Municipalité de Tunis a entrepris des tentatives en vue d'attirer les promoteurs privés à investir dans ce secteur, en leur offrant des intéressements, comme la durée de la concession du terrain, l'octroi d'autorisation de construction de locaux de commerce et une certaine souplesse de tarification, la gestion de stationnement sur la voirie dans la zone du parking à étages.

La municipalité de Tunis a confié à la société LAFAYETTE DEVELLOPEMENT une concession pour une durée de 40 ans, pour la réalisation et la gestion d'un parking à étages à Lafayette.
La municipalité de Tunis a lancé un autre appel d'offres pour la concession des terrains cités ci-après pour la construction et l'exploitation de parking à étages, à savoir l'actuel parking de la Rue Abderrazek Chraibi, l'actuel parking de la Rue Mokhtar Attia, la Parcelle Nord, le site situé à côté de la place Medak El Halfa, délimité par la Rue Sidi El Morjani, de la Caserne et Koutteb El Ouazir.
La municipalité étudie la faisabilité de l'aménagement d'un parking à étages au marché central, avec une capacité de 200 places.

Par ailleurs, les efforts de la Municipalité sont consacrés, en parallèle à l'amélioration de la gestion du stationnement sur et hors voirie dans le centre, à promouvoir les parkings de dissuasion périphériques à proximité des stations de métro, des stations bus, en coordination avec le ministère du transport, ceux-ci favoriseront l'utilisation du transport en commun et atténueront la pression de la demande de stationnement de longue durée des migrants, en incitant à la promotion du transport en commun comme mode d'accès au centre.

Le contrôle de la qualité dans le domaine de la circulation :
Les normes utilisées dans le domaine de la circulation doivent répondre au code de la route et aux conventions de Vienne et de Genève qui sont des conventions internationales.

La signalisation horizontale:
La signalisation horizontale concerne la peinture au sol aussi bien en section courante qu'au niveau des carrefours. Elle permet notamment de canaliser et d'orienter les différents flux de circulation.

Vu le rôle important de cette signalisation, elle doit être visible aussi bien de jour comme de nuit. La qualité de la peinture et l'application conditionnent le résultat recherché.

Les caractéristiques de la peinture figurant sur les textes d'homologation concernent notamment :
La durée de vie
Le temps de séchage
Il est à préciser que l'application de la peinture dépend de la nature de la chaussée et des conditions climatiques.

La Signalisation verticale :
La signalisation verticale d'une façon générale concerne les plaques routières et les plaques d'indication et de jalonnement.
Cette signalisation est soumise aux normes internationales qui concernent notamment le revêtement, les dimensions des plaques et leur emplacement sur la route.
Les plaques doivent être revêtues d'un film retro réfléchissant pour être visibles la nuit.
Les caractéristiques techniques dépendent de l'épaisseur et de la nature de la tôle ainsi que des opérations de fabrication et de traitement de la surface.
Vu le rôle important que joue cette signalisation, elle doit être visible et lisible, la visibilité et la lisibilité dépendant de trois paramètres.

• La détection (qui dépend de l'emplacement)
• L'identification ( reconnaissance de la signalisation)
• La lecture (transmission du message contenu sur le panneau)