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La Médina

Plan de la Médina
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Projet Oukalas
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ASM

    الإستقبال : La Médina  Projet Oukalas
 
La Médina
Projet Oukalas
Les deux grands objectifs du projet oukalas consistent à intercepter la dégradation et la disparition d’un parc immobilier à intérêt architectural et historique et à promouvoir la condition sociale du citoyen de la région. 
  • Les réalisations du 1er janvier 1991 au 30 novembre 2005.
  • Les retombées socio-urbanistiques du projet oukalas.
  • La quatrième étape.

  • Présentation du projet
  • Après l'Indépendance, la Médina a accueilli un grand nombre de migrants venus de l'intérieur du pays à la recherche du travail. Ainsi, plusieurs constructions publiques et privées se sont transformées en "Oukalas", c'est à dire des espaces communs loués à la pièce à des familles qui dans la majorité des cas, n'ont aucun lien de parenté entre elles.

  • La Médina a subi une dégradation due à la régression des conditions économiques et à la disparition des structures civiques ainsi qu'à l'écroulement des palais et des maisons abandonnées par leurs propriétaires qui ont préféré des habitations modernes dans les nouveaux quartiers.

  • Ces logements collectifs dont le nombre est de 600 ont connu un surpeuplement considérable. Ils ont abrité près de 3000 familles (environ 15 000 personnes). Il en a résulté maints problèmes sociaux, sanitaires et d'environnement. En concrétisation de l'intérêt majeur qu'accorde le Président de la République aux familles nécessiteuses, la municipalité de Tunis continue d'executer des projets de restauration, de rénovation urbaine et de modernisation du mode de vie dans la Médina, le tout s'insérant dans une stratégie claire et intégrée.

  • Le Projet des Oukalas est né à la suite de la visite inopinée du Président de la république à une des Oukalas de la capitale, le 20 décembre 1990.

    Priorités de l'intervention :
    Les enquêtes socio-économiques réalisées par la municipalité en collaboration avec les divers pouvoirs publics ont démontré que les deux tiers des habitants des Oukalas aux revenus faibles (ne dépassant pas deux cents dinars par mois) sont répartis comme suit:

  • Environ 120 vieillards vivent seuls et sans famille.
  • Environ 30% de ces familles vivent sous la responsabilité d'une femme (veuve, divorcée, séparée ou dont l'époux est incarcéré).
  • Les habitants des Oukalas appartiennent à des catégories sociales à faible revenu.
  • L'autre tiers des habitants ont des revenus moyens (entre 250 et 400 dinars par mois).
  • Les familles nombreuses forment la majorité (5 personnes et plus). A la lumière des résultats de ces enquêtes socio-économiques, la municipalité de Tunis a entamé la réalisation du projet étape par étape selon un programme d'intervention précis et selon le degré de danger de menace de ruine dans le but de:

    Héberger des familles demeurant aux Oukalas prêtes à s'effondrer.
    Régénérer les bâtiments publics et les monuments historiques et procurer de nouveaux logements aux familles qui habitent dans quelques-uns de ces bâtiments.
    Réaffecter les bâtiments publics à des œuvres sociales et culturelles.
    Restaurer les immeubles publics et privés qu'on a décidé de conserver.
    Encourager les propriétaires privés à la restauration de leurs immeubles par l'octroi de crédits à des conditions favorables, et l'intervention directe en cas de besoin dans le cadre de travaux impératifs.

    Pour réaliser ce projet, les investissements émanent :
  • De l'auto financement de la municipalité pour faire face aux dépenses destinées aux études, travaux de démolition, l'expropriation.
  • D'un prêt au profit de la municipalité d'un montant de 1 269 .500 dinars dans le cadre de l'utilisation du reliquat du prêt de la Banque Mondiale réservé au 3ème projet urbain (644 500 dinars) et du F N A H ( Fond National pour l'Amélioration de l'Habitat ) (625 000 dinars).
  • D'un prêt du Fond arabe du développement socio-économique au profit de la municipalité avec la garantie du gouvernement tunisien d'un montant de 5 millions de dinars koweïtiens (équivalant à 22,5 millions de dinars tunisiens) dans le cadre de la troisième étape du projet Oukalas.
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