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La Médina

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    الإستقبال : Vieux Tunis  Les portes
 
Vieux Tunis
Les portes
Chaque Bab (porte) de la Médina rappelle une sainte personne, une certaine période de l’histoire de la ville, l’ancienne topographie de Tunis.
  • Bab Bhar
  • Bab Carthagina
  • Bab Souika
  • Bab El Benat
  • Bab El Menara
  • Bab Jedid
  • Bab Al Djazira
  • Bab El Alouj
  • Bab Saâdoun
    • Bab Sidi Abdesselem
    • Bab El’Assel
    • Bab El Khadra
    • Bab Sidi Abdallah Cherif
    • Bab Sidi Kacem El Jalizzi
    • Bab Gorjéni
    • Bab El Fella
    • Bab Alléoua

    • Bab Bhar « Porte de la mer »
    • Ainsi était appelée parce qu’elle est située du côté du lac et de la mer, appelée par les Européens «porte de France». Elle mettait en communication la Médina avec la petite darse qui existait à l’emplacement de la statue Jules-Ferry et qui a disparu après le creusement du port de Tunis. Elle a subi de nombreux remaniements.

      Elle est représentée sur une gravure du XVI siècle, reproduisant en dessin Vermeyen, artiste qui accompagne Charles Quint à Tunis, sous la forme d’un arc surhaussé en retrait dans le corps de la masse et surmonté d’un parapet à créneaux. Elle est flanquée de chaque côté

    • Bab Carthagina « Porte de Carthage »
    • Cette porte donnait accès à la route terrestre qui menait à Carthage. Elle a disparu bien avant 1881.

    • Bab Souika « Porte du marché »
    • Instituée en l’honneur de Sidi Mehrez, c’était une porte très importante qui commandait primitivement l’accès des routes de Bizerte, de Béja et du Kef, fonction dévolue plus tard à Bab Saâdoun.

    • Bab El Benat «Porte des jeunes filles »
    • Porte disparue depuis longtemps, mais le boulevard a conservé le nom. Il a été ainsi appelée parce que le fondateur de la dynastie hafside, Abou Zakariya (1223-1249) avait recueilli les 3 filles de son ennemi Yahya Ben Ghariya et les avait fait élever comme ses propres enfants dans un palais qui se trouvait à proximité de la dite porte. Cette porte avait surtout pour fonction de mettre la ville en communication avec le quartier résidentiel assigné à la parente-chrétienne des hafcides.

    • Bab El Menara «Porte du fanal »
    • Nommée ainsi selon une tradition qui nous a été rapportée, à cause d’un phare qui surmontait l’ancien palais des Beni Khorassain. Suivant une autre explication, il s’agirait d’une grosse lampe à huile qui était placée dans une niche d’un des piliers de la porte et qu’on allumait la nuit pour éclairer les caravanes qui longeaient la route des remparts qui était construite en 1276. Mais l’ouverture de cette porte est certainement antérieure à cette date, vu sa fonction qui était celle de mettre la Médina en communication avec le faubourg d’El Haoua.

    • Bab Jedid
    • Comme son nom l’indique, il s'agit d'une porte qui fut neuve ou nouvellement construite au début de l’époque hafside.
      Les Européens l’appellent ainsi porte des forgerons, parce qu’elle donne accès au Souk des artisans exerçant ce métier. Sa baie est constituée par un arc outre passé qui repose sur des piliers pris dans la masse et qui paraissent très entrées à la base.

    • Bab Al Djazira « Porte de la presqu’île »
    • Orientée vers le Cap-Bon, elle répresente l'une des plus vieilles portes de Tunis qui donnait passage aux voyageurs qui se rendait à Kairouan. Elle débouchait sur la rue des teinturiers avant sa disparition totale. Elle était assumée par Bab Aléoua, située dans la même direction méridionale, sur la deuxième enceinte fortifiée, celle-ci étant devenue la principale ligne de défense de Tunis.

    • Bab El Alouj
    • Elle s’est d’abord appelée Bab Er-Rehiba « porte de la petite esplanade », longue avenue entre deux murs qui reliait, sous les Hafsides, le palais de la Qasba aux parcs royaux de Ras-Tabia et d’Abou-Fîhr, avec leur parente dans le quartier de l’Esplanade qui prit le nom de Rabat El-Alouj.


    • Bab Saâdoun
    • iElle a été ainsi nommée grâce à un homme pieux du nom de Sidi Bou Saâdoun qui vivait dans le voisinage de cette porte au XVe siècle.
      A partir de 1881, cette porte qui avait une seule baie fut démolie et remplacée par la magnéfique porte à 3 baies afin de répondre au besoin du trafic routier.

    • Bab Sidi Abdesselem
    • La porte fut appelée ainsi en référence au saint homme sidi Abdessalem El Asmar (1475-1573), construite sous Hammouda Pacha. Le borj qui défendait Bab Sidi Abdessalem abrite actuellement les bureaux des «Amitiés Africaines». A proximité de cette porte, se trouve une fesqia, vaste réservoir d’eau édifié sous les Hafcides, et que le rebat de Sidi Abdessalem avait aussi une mission de protection.


    • Bab El’Assel
    • Cette porte tire son nom de Ben Assel, riche famille qui habitait dans les parages. L’ouverture de cette porte est postérieure à 1881.

    • Bab El Khadra
    • i«Porte d’accès aux champs de verdure », elle s’ouvrait sur des champs verdoyants des cultures maraîchères et arbustives.
      Cette porte, défendue par un bastion, commandait les routes de Carthage et de l’Ariana.

      Son rôle économique et stratégique entraîna la disparition de Bab Carthagena. Après 1881, la baie unique a été remplacée par l’ensemble monumental actuel qui donne un cachet pittoresque à ce quartier.

    • Bab Sidi Abdallah Cherif
    • Située à l’extrémité Ouest-Sud de la Qasba, cette porte doit son nom à un saint personnage dont le tombeau se trouve a proximité, à l’extérieur du rempart, en face de la porte de sortie de la Qasba, d’usage exclusivement militaire, appelée Bab El Ghedar «la porte dérobée ».

    • Bab Sidi Kacem El Jalizzi
    • Située à l’Ouest de la ville, sur les hauteurs d’El Haoua, elle doit son nom au tombeau-Zaouia de Sidi Kacem El Jalizzi qui est mort à Tunis en 1497. Il était fabricant de carreaux vernissés. Il introduisit à Tunis le Jalliz à décor animé, le Jalliz thématique et le Jalliz à relief.

    • Bab Gorjéni
    • Abréviation de Bab Sidi Ali El Gorjéni, du nom d’un saint personnage, enterré dans le cimetière qui attenait à cette porte et auquel ledit saint a également donné son nom. Il était l’un des 40 disciples du célèbre Aboul Hassen Echadhili (XIIIe siècle).

    • Bab El Fella
    • Cette porte disparue vers 1890 et la rue qui la reliait à Bab Al Djazira en a conservé le nom.
      Cette porte se serait d’abord appelée Beb El Fellaq «porte de la brèche» à cause d’une large brèche qu’on y voyait tout à côté. Puis, lors de la prise de Tunis par Charles Quint, en 1535, les habitants s’étant enfui par cette porte à l’approche des Espagnols. Son nom aurait été modifié en celui de Bab El Fella «la porte de déroute» (d’après R. Brunschwig, art-Tunis dans l’Encyclopédie de l’Islam).

    • Bab Alléoua
    • « La porte du petit étage », elle était surnommée à l’origine d’une petite construction qui servait de poste de guet pour surveiller les routes. C’est une très ancienne porte citée par Marmot (l’Afrique, trad. Perrot d’Ablencourt, II, P. 460) que Barberousse l’utilisa pour entrer dans Tunis. On l’a appelée la porte des caravanes, parce qu’on y voyait passer les files de chameaux qui transportaient vers Tunis les céréales et les huiles du Cap-Bon et du Sahel.
      La baie a été fort élargie pour les besoins de la circulation routière par la Direction des travaux de la Ville.
       
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