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    الإستقبال : Aperçu Historique  Ouverture à tous les courants de la pensée.
 
Apercu Historique

Ouverture à tous les courants de la pensée

La Statue Ibn KhaldounDe cette renaissance Hafside l'histoire ne conserve pas que des monuments. Des souvenirs d'hommes illustres : poètes, savants, dévots, demeurent encore vivaces dans la mémoire des habitants de Tunis; qu'ils soient de vieille souche ifriqiyenne ou d'origine andalouse, berbère ou orientale, ils ont favorisé l'échange des idées et des techniques et participent au développement général de la civilisation. Je m'en garderai de les citer tous. On un seul mérite ici d'être nommé : Ibn Khaldoun né a Tunis le 27 mai 1332.

Surtout connu comme l'auteur de la mouqaddima (Prolégomènes), il se distingua par sa méthode d'analyse de l'histoire qui, quoique ne voulant traiter que des Berbères, s'éleva à une dimension véritablement universelle. " Mon objectif " dit-il, est de comprendre l'état social de l'homme et non pas de raconter les événements. C'est à ce titre qu'il mérita d'être reconnu comme le véritable fondateur de la sociologie moderne.

L'époque Hafside fut incontestablement la période la plus remarquable pour ne pas dire, essentielle, de l'histoire de la médina. Essentielle non seulement par ce que la ville avait connu le maximum de son développement, avant l'apparition de quartiers nouveaux de la fin du siècle, mais aussi parce qu'elle concrétisa l'idéal social et urbain propre à l'Islam; C'est à cette époque qu'elle acheva les grands traits de sa morphologie urbaine, de ses structures architecturales et de son mode de fonctionnement, qu'elle conserva plus au moins intactes jusqu'à nos jours ??l? ?

Menacée par l'Espagne catholique et conquise par les Turcs
La Statue Ibn Khaldoun
Malheureusement, ce grand règne finit en catastrophe: saccagée en 1534 par les troupes de Khereddine Barberousse, mise au pillage en 1535 par Charles Quint puis de nouveau, quarante ans plus tard, par Ferdinand , elle connut alors les jours les plus sombres de son histoire.

Sauvée par le Général Turc Sinan Pacha en 1574, elle mettra au moins un demi-siècle pour reconstruire ses quartiers complètement rasés par l'occupant espagnol, restaurer ses monuments, réorganiser l'enseignement de la Zitouna, réactiver son industrie et son commerce.

C'est à cette tâche harassante que se sont consacrés les premiers Pachas et Deys, désignés par les sultans d'Istanbul pour la diriger, aidés en celà par une population très mitigée et cosmopolite: Tunisiens de vieille souche, Ottomans fraîchement débarqués et Moriscos-andalous expulsés par Philippe en 1609 et accueillis par Youssef Dey La Statue Ibn Khaldounet Othman Dey, mais aussi renégats de toutes provenances méditerranéennes et européennes... plusieurs quartiers ont fait peau neuve soit pour accueillir les hôtes espagnols (rue des Andalous dans le quartier de Bab Menara, houmet AI Andalous près de la place Halfaouine, la Biga " Vega " en dehors de Bab Carthagenna), soit pour loger les hommes turcs au pouvoir et leurs serviteurs comme au quartier de la rue du Pacha et de Bab Bénat trouvé complètement en ruines, soit pour rassembler les Européens de plus en plus nombreux dans le quartier francproche du port.

Si bien que le Tunis du XVIle siècle semblait reprendre tant soit peu son dynamisme d'antan : des souks nouveaux et spacieux firent leur appariti??l? ?on comme celui des Bchamqiya (des fabricants de pantoufles à la turque) ou celui d'al birka (de la vente des esclaves noirs ).

L e souk des chéchias (bonnets rouges) ;des mosquées :celles construites par Youssef Dey ou par Hamouda pacha La Statue Ibn Khaldoun ou par Mohamed Bey (plus connue par mosquée de sidi Mehrez) remarquable par ses coupoles rappelant les mosquées ottomanes d'Istanbul ; des palais comme le palais beylical de la Kasbah qui sera agrandi plus tard par le bey Hamouda pacha, le Dar Othmane, le Dar Haddad, une midha (actuellement déplacée au Belvédère) avait place dans le souk at-Truk côté du café Mrabet, un maristan (hôpital) dans la rue al-Azzafine et bien d'autres : des mausolées comme celui des Mouradites (rue Ben Arous) et plusieurs ouvrages d'utilité publique tels que fontaines- abreuvoirs, kouttabs…

Malgré la tourmente du VXe siècle et la reconstruction qui la suivit, Tunis semblait avoir conservé au xv e siècle l'ordre urbain ancien caractérisé par la centralité de la mosquée et des souks, la dominance La Statue Ibn Khaldoun des grands ,axes Nord-Sud et Est-Ouest se coupant au niveau des souks, des remparts protégeant la médina centrale et d'autres, les faubourgs, une ségrégation fonctionnelle entre espace public et espace privé, la hiérarchie des voies,.. bref tous les caractères qu'on peut relever aujourd'hui à partir de l'analyse morphologique du tissu urbain.

Comme de nos jours, les rues étroites abritaient derrière des portes cloutées, riches demeures, maisons bourgeoises et habitations modestes. Aucun signe extérieur de distinction à l'exception de la porte et de quelques fenêtres.

La Statue Ibn KhaldounTout est à l'intérieur: vestibules plus ou moins riches et nombreux selon le rang et la richesse du propriétaire, cour centrale à patio entourée de deux, trois ou quatre portiques et de chambres à kbu et mqasir (chambre en T avec iwan au centre, deux chambrettes sur les côtés et deux alcôves aux extrémités latérales), revêtements de sols en marbre ou en kadhel, faïences au bas des murs et stucs en haut ou couvrant les plafonds en voûtes ou en coupoles à défaut de plafonds en bois à solives ou à caissons...

Rien ne semblait avoir changé par rapport àl'époque précédente. Et pourtant, bien des aspects nouveaux ont fait leur apparition surtout dans le décor: motifs végétaux tels que cyprès, vases fleuris remplaçant ou jouxtant les vieux motifs géométriques ou dérivés de la flore, chapiteaux à volutes au lieu des fameux chapiteaux dits" hafsides" qu'on a pourtant continué à confectionner jusqu'au XIXé siècle...

Les Beys Husseinites

En 1710, alors que la dynastie des Beys Husseinites avait déjà succédé à celle des Beys Mouradites, une femme illustre pour laquelle les Tunisiens ont conservé jusqu'a nos jours, une grande estime, la princesse Aziza Othmana, s'éteigna.

Elle fut enterrée dans son mausolée situé derrière celui de sidi Ben Arous proche du souk al Blaghjia. Arrière-petite fille du Dey Othmane, elle laissa derrière elle une multitude d'institutions charitables pour lesquelles elle consacra son immense fortune. Contre quoi elle formula le vœu...qu'une gerbe de fleurs soit déposée sur sa tombe tous les vendredis jour de la prière obligatoire.



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