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    الإستقبال : Aperçu Historique  Refuge de population rurale
 
Aperçu Historique 

Refuge de population rurale 

Lieu d'accueil, d'une population à faible revenu, la médina est devenue également un centre économique populaire hypertrophié. Ateliers et commerces s'infiltrent dans le noyaux d'habitation accentuant la dégradation de la qualité de la vie. Des zones, comme la Hafsia, jadis quartier, prospère des juifs, furent décrétées par les pouvoirs coloniaux zones insalubres et vouées à la démolition .

Des projets de percées virent le jour tant la médina était appréhendée comme un obstacle à la circulation voire au développement et au progrès. Il fallait l'intégrer dans son " environnement " entendu la ville coloniale florissante et orgueilleusement triomphante. L'ordre ancien devait donc se soumettre a l'ordre nouveau. C'est ainsi que furent conçus les nouveaux immeubles HLM à quatre étages de la Hafsia élevés dans une trame orthogonale et véhiculaire.

Une survivance, précieux écrin d'une civilisation

La Statue Ibn Khaldoun De nos jours, la notion d'intégration a beaucoup changé. Elle préconise le respect de l'ordre ancien sans rejeter le principe de la modernisation des équipements, ou de la rénovation systématique de l'habitat quand cela s'avère vraiment nécessaire; mais une rénovation qui ne fait pas perdre à l'ensemble ni son homogénéité ni son harmonie ni son cachet architectural typique ni ses fonctions prédominantes.

Promouvoir le tourisme par exemple, à par une exploitation méthodique et intelligente des monuments réaffectes à des fins culturelles ou de loisirs est une solution qui peut, si elle est bien menée, concilier les impératifs de la protection du patrimoine avec les exigences du développement. Six cents monuments historiques, dont plusieurs ont parcouru des siècles pour nous parvenir, se prêtent admirablement, chacun dans son genre et selon sa convenance, à la nécessaire mutation adaptation à la vie contemporaine.

La Statue Ibn KhaldounLes mosquées continueront naturellement leur mission religieuse, comme lieu de prière dans une société qui demeure très respectueuse de ses croyances. Ils peuvent aussi pour ceux que l'histoire et l'art attirent, faire l'objet de visites qui leur donneront l'occasion d'admirer ces chefs-d'œuvre de l'art musulman.

La Zitouna, l'un des monuments les plus prestigieux d'Afrique du Nord, fondée par Hassane Ibn Noomane (704 JC. environ) qui fut construite une première fois par le gouverneur Abadallah Ibn Al-Habhab en 732 j.C. et une seconde fois en 864 j.C. sur ordre du calife de Baghdad, conserve encore intégralement son architecture du IXé siècle.

Elle a été jusqu'au XIXé siècle la grande université maghrébine au même titre que la Qarawiyine de Fès ou Al Azhar du Caire. lui faisant vis-à-vis dans le souk des parfumeurs se dresse l'opulente salle d'ablution (midha) que le sultan Hafside Abou Amr Othmane mit tant de soin à décorer et à garnir de marbre: bicolore noir et blanc.

Toujours dans le même quadrilatère des souks centraux on peut voir également la première medersa d'Afrique du nord, la Chammaiya (XIIIe siècle) transformée en école d'apprentissage de l'artisanat l'image de la Mouradiya (XVIIe siècle) situé dans le souk des femmes et non loin dans le souk à El Qachachine, la medersa En-Nakhla où l'on enseigne la psalmodie du coran, la medersa Slimaniya siège des associations médicales, la medersa Bachya destinée au centre de formation professionnelle et la tourba Bachiya siége des anciennes élèves du lycée le la rue du Pacha.

La Statue Ibn Khaldoun Quant à la medersa Achouria située dans la rue Hawanet Achour près de Dar Lassram, siège de l'ASM et le club culturel Tahar Haddad (utilisant le mekhzen du Dar Lassram), elle est transformée en maison des Association Culturelles .Dans le même quartier se situé l'ensemble moderne de la Hafsia qui fut l'objet d'une opération de rénovation urbaine valant à l'ASM (Association de Sauvegarde de la Médina) en 1983 le prix Agha Khan d'architecture.

La Statue Ibn KhaldounDans la partie sud de la médina, la visite du Musée des Arts et Tradition populaires (Dar ben Abdallâh), pourrait être complétée par celle du Dar ottoman où sera aménagé le musée de l'artisanat et aussi de la tourbet el-bey où furent inhumés à partir de 1775 J.C.

les membres de la dynastie husseinite et certains hauts dignitaires très proches de la famille beylicale.

Du côté de Bab Souika l'aménagement de la place nous permet aujourd'hui d'admirer le bel ensemble architectural moderne qui tend à mettre en valeur les masses imposantes des coupoles de Sidi Mehrez (XVIIe siècle) et le complexe d'al- halfaouine, œuvre du grand vizir Youssef Saheb at-Tabâa (XIXé siècle) entièrement restauré.

Plus loin, fermant le faubourg Nord on peut encore admirer ce qui reste des remparts refaits au début du XIXe siècle : Bab El Khadhra, Bab Laasal, Borjs et plus loin Bab saâdoun réaménagé il y a environ un siècle. Ces opérations nombreuses et de grande envergure ont valu à la ville de Tunis en 1985 le prix de l'organisation des villes arabes pour la sauvegarde du patrimoine architectural.

En visant la sauvegarde du patrimoine, elle s'attaque en fait à un monde fragile et précieux ou l'homme, la nature, le message spirituel et les éléments matériels de la culture sont intimement liés. Sauver ces cités vivantes imprégnées de culture, chargées d'histoire, les intégrer dans un monde mécanisé et moderne en pleine mutation technologique n'est pas une tâche facile. Mais le défi a été lancé aussi bien à Tunis qu'à Fès et qu'à Alger….

Par Dr Abd El Aziz Daouletly

 
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