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    الإستقبال : Grandes Demeures et Musées  Musée militaire national
 
Grandes Demeures et Musées
Musée militaire national

Le Musée Militaire National est situé au Palais de la Rose, édifié en 1793, dans la banlieue ouest de la ville de Tunis, une zone connue pour la douceur de son climat et la beauté de ses paysages.

Après d'importants travaux de restauration du palais de la Rose, le Musée militaire national fut ouvert au public, le 24 juin 1989.

Le musée présente les différentes époques de l'histoire militaire tunisienne à savoir les époques anciennes, la conquête arabo-islamique, l'époque des hafsides, puis des gouverneurs ottomans, ainsi que les périodes des dynasties mouradite et husseïnite jusqu'à l'occupation française en 1881.

Il présente également l'époque de la résistance armée, depuis l'occupation française en 1881 jusqu'à l'indépendance du pays, puis la constitution de l'armée nationale tunisienne et le renforcement des assises de la souveraineté.
Le palais de la Rose, fut édifié en 1793, sur ordre du bey husseïnite Hamouda Pacha, à proximité du grand fort, dans le périmètre des jardins royaux dont la création remonte à l'époque hafside, en 1420.
La superficie du palais, avec ses parcs, ses jardins et ses casernes, était alors beaucoup plus étendue que de nos jours. Le palais se trouvait au milieu de vastes plantations d'orangers et de divers autres arbres fruitiers, ce qui prêtait à l'ensemble un aspect d'une grande beauté.
L'architecture intérieure et extérieure du palais revêt un cachet spécifiquement tunisien, qui en fait un monument historique caractéristique de la Tunisie.
Le palais a servi de résidence d'été aux souverains husseïnites. Il fut également utilisé plus tard pour loger les hôtes illustres de la Tunisie

Comme la reine Caroline de Brunschwig en 1816, et l'amiral de la flotte française Lessègue, venu en 1802 comme ambassadeur extraordinaire du Général Napoléon Bonaparte, premier consul de France à l'époque. Le palais reçut également la visite de Haydar Effendi, envoyé spécial de l'Empire Ottoman.
Sous le règne du bey Ahmed Pacha (1837-1855), le Palais de la Rose devint, de 1839 à 1842, un lieu de cantonnement pour le corps de l'Artillerie, puis pour le corps de la Cavalerie, dont le premier commandant fut en 1842 le Général Khéreddine Pacha. Le palais devint par la suite un centre réservé aux instructeurs étrangers qui enseignaient à l'Ecole Militaire du Bardo, et parmi lesquels on relève les noms du Français Louis Campenom, qui devint plus tard ministre de la guerre dans son pays, et de l'italien Giuseppe Garibaldi héros de l'indépendance italienne.

En 1881, date de l'instauration du protectorat français en Tunisie, le Palais de la Rose devint le quartier général des armées de l'occupation. Laissé à l'abandon, l'édifice menaça de tomber en ruines et faillit disparaître totalement, notamment lors de la présence des troupes italiennes en Tunisie, au cours de la seconde guerre mondiale. L'explosion du dépôt de munitions, durant cette période, ne fit qu'aggraver l'état du monument. Le palais devint, depuis, le lieu de garnison du 5ème corps d'Artillerie, puis du 62ème corps de la même arme, jusqu'à la fin novembre 1942.
A la fin de la 2ème guerre mondiale, l'édifice abrita de nouveau les régiments de la légion étrangère et des Tabors marocains. En 1946, le 1er corps du 4ème Zouave s'y établit jusqu'à l'indépendance du pays (en 1956). Il fut ensuite le siège de l'école des sous-officiers, puis le siège du commandement de l'unité des travaux et de l'administration, relevant de la direction de l'habillement et des subsistances.

Après l'indépendance, le ministère de la Défense nationale entreprit la restauration du palais, qui retrouva ainsi toute sa splendeur initiale au terme de longs et importants travaux de réfection et de sauvegarde. La direction du génie militaire a ainsi mobilisé toutes ses ressources matérielles et humaines pour sauver de la destruction cet important monument historique.
A l'issue de ces travaux, le ministère de la Défense nationale décida de faire du monument le siège du Musée militaire national, destiné à conserver la mémoire des hauts faits militaires de l'histoire de la Tunisie, qui s'étendent sur des milliers d'années.

Le Musée militaire national possède une riche et précieuse collection d'armes, qui réunit 23.000 pièces appartenant quasiment à toutes les époques de l'histoire militaire de la Tunisie (Armes blanches, armes à feu, peintures, gravures, représentations et schémas de batailles, modèles de navires de guerre, uniformes, armures, canons, avions et armes lourdes…)
Précisons à titre d'exemple, que le musée abrite treize mille armes datant du XIXème siècle, et dont une partie fut utilisée par les troupes tunisiennes lors de la guerre de Crimée en 1854 contre l'Empire de Russie. La Tunisie avait en effet pris part à cette guerre, aux côtés de l'Empire Ottoman, de la France, de l'Angleterre et du Royaume de Sardaigne.
Le 24 juin 1989, le Musée militaire national fut ouvert au public.

Les différentes collections des pièces historiques ont été réparties et exposées dans les salles successives du palais selon l'ordre chronologique des étapes de l'histoire de notre pays, depuis les temps les plus anciens jusqu'à l'avènement de la formation du premier noyau de l'Armée tunisienne, le 24 juin 1956. Les différentes étapes furent ainsi classées en quatre périodes :

  • Les époques anciennes : qui comprennent la période carthaginoise (jusqu'aux guerres puniques), puis la période romaine, puis la période vandale ainsi que la période byzantine.
  • L'époque de la conquête arabo-islamique, avec l'arrivée des premières armées arabes et la fondation de Kairouan, ainsi que les expéditions militaires qui ont rayonné à partir de la Tunisie vers les contrées de l'ouest et les autres régions de la Méditerranée.
  • L'époque des hafsides, puis des gouverneurs ottomans, ainsi quelles périodes des dynasties mouradite et husseïnite jusqu'à l'occupation française en 1881.
  • La résistance armée, depuis l'occupation française en 1881 jusqu'à l'indépendance du pays, puis la constitution de l'armée nationale tunisienne et le renforcement des assises de la souveraineté.
 
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